Question orale adressée le 16 novembre 2022 au Ministre bruxellois en charge du Bien-être animal. Pour lire l'intégralité des échanges, cliquez sur ce lien.
En 2021, vous avez annoncé la décision du gouvernement bruxellois de soutenir, grâce aux moyens octroyés par le plan de relance européen, la création du FARI, institut d'intelligence artificielle au sein duquel collaborent l’ULB et la VUB.
En 2022, vous avez confié à cet institut la réalisation de quatre projets pilotes :
- l’amélioration de l'adéquation entre offres et demandes d’emploi ;
- l’automatisation du contrôle des annonces de vente d’animaux sur internet ;
- le développement d’une simplification administrative ;
- l’élaboration d’une stratégie en faveur de l’intelligence artificielle à Bruxelles.
Ce projet ouvre des perspectives assez variées qui couvrent d’ailleurs l’ensemble de vos compétences. À titre d’exemple, comme l’indiquait M. de Patoul dans une question qu’il vous adressait en juillet dernier sur le sujet, le développement de l’intelligence artificielle permettrait de lutter contre le fléau des annonces illégales de vente d’animaux. Il pourrait ainsi pallier l’incapacité de la cellule de Bruxelles Environnement chargée du bien-être animal à mener des actions proactives dans ce domaine, notamment en raison de son manque structurel d’effectifs.
Prometteur, le FARI emploie une série de chercheurs spécialisés dans des disciplines telles que l'apprentissage automatique et la robotique, et il faut espérer que l’investissement de la Région se traduira par des politiques axées sur le bien commun.
En réponse à une question que vous adressait Mme Hoessen, vous avez expliqué que la clôture des projets était fixée à la fin du mois de juillet dernier et que vous alliez bientôt en recevoir les comptes rendus. Ceux-ci devaient permettre au gouvernement de déterminer si les outils développés pouvaient être utilisés à Bruxelles.
Il me semble donc utile de vous inviter à refaire le point sur le projet FARI. Depuis les dernières discussions à ce sujet au Parlement, le gouvernement a-t-il reçu les premiers comptes rendus des recherches de l’institut FARI ? Dans l'affirmative, quels en sont les enseignements et quelles conclusions en tirez-vous ?
Les éléments obtenus de ces projets pilotes permettent-ils déjà de déterminer quels outils pourraient être déployés dans notre Région ?
Enfin, quelle suite le gouvernement réserve-t-il à l’institut FARI en matière de subsides ?