Question d'actualité adressée au Gouvernement bruxellois le 2 octobre 2020 concernant l'avant-projet de péage urbain. Pour lire l'intégralité des échanges, cliquez sur ce lien (à partir de la page 2).
Hier et ce matin, nous avons pu lire dans la presse des articles évoquant la mise en place d'un péage urbain à Bruxelles, une mesure qui fait débat depuis de nombreuses années.
La presse parle en fait surtout des réactions négatives que cette idée suscite en Wallonie. On lit également la confirmation qu'un péage urbain serait bel et bien à l'état d'avant-projet dans la Région. Baptisée smartmove.brussels, la mesure fera apparemment l'objet d'une phase de test en 2021, pour un budget de 5 millions d'euros.
L'idée d'un péage urbain mobilise plusieurs enjeux importants : la mobilité, l'environnement, la qualité de l'air, et bien sûr la fiscalité. Les avantages seraient nombreux. Mais bien sûr, ce projet ne peut pas s'implanter à Bruxelles sans concertation préalable avec les deux autres régions, ni en travaillant dans le même temps à élargir l'offre de transports en commun.
Pendant la précédente législature, la question avait fait l'objet de plusieurs débats. Certains parlementaires avaient plutôt plaidé pour l'installation d'un système de péage positif, qui récompenserait les utilisateurs de moyens de transports alternatifs à la voiture. D'autres préféraient un péage intelligent plus classique. Le gouvernement avait vanté les mérites des systèmes en place dans des villes comme Singapour, où le péage s'adapte aux embouteillages et au taux de pollution.
Mes questions sont donc les suivantes :
Le Gouvernement peut-il donner des détails sur l'avant-projet de péage urbain dont il a discuté cette semaine, ainsi que sur la forme que prendra le test prévu en 2021 ?
Quel type de péage a été retenu pour cette évaluation ?
Des contacts ont-ils été pris avec les deux autres régions à ce propos, pour éviter que l'avant-projet ne suscite des animosités.