Bonne nouvelle : ce mardi 20 septembre en séance plénière du Parlement bruxellois, tou.te.s les député.e.s ont voté en faveur d’une proposition de résolution que j'avais déposée aux côtés de Bianca Debaets (CD&V) et d'Ariane de Lobkowicz (Défi). Concrètement, le texte demande au Gouvernement bruxellois de plaider, au sein du Conseil de l’UE, pour la fin des transports d’animaux sur de longues distances. La résolution a été soutenue par la co-signature de la plupart des groupes politiques : Défi, Ecolo, Groen, MR, PS, N-VA, Open VLD et Vooruit.
Depuis de nombreuses années, les ONG de protection animale rapportent et dénoncent la cruauté des transports d’animaux – souvent sur de longues distances – vers les abattoirs : absence d’eau et de nourriture, bovins entassés dans les bétaillères, camions bloqués aux frontières pendant des jours, chavirement de cargos comptant des dizaines de milliers de moutons à bord, etc.
Face au manque de réactivité des autorités européennes, j'ai défendu, aux côtés de Bianca Debaets (CD&V) et d'Ariane de Lobkowicz (Défi) une proposition de résolution adressée au Gouvernement bruxellois. Le texte a été adopté ce mardi 20 septembre à l’unanimité. Il a également pu compter sur la co-signature des parlementaires Ingrid Parmentier (Ecolo), Lotte Stoops (Groen), Aurélie Czekalski (MR), Isabelle Emmery (PS), Cieltje Van Achter (N-VA), Carla Dejonghe (Open VLD) et Hilde Sabbe (Vooruit).
La résolution porte trois demandes : limiter à 8 heures la durée maximale du transport d’animaux, appliquer une stratégie de remplacement du transport d’animaux vivants par celui de carcasses, et interdire le transport d’animaux vers des pays tiers qui n’appliquent pas les mêmes normes de bien-être animal que l’UE.
Concrètement, le Gouvernement bruxellois va devoir plaider pour la mise en œuvre de ces trois mesures auprès du Conseil de l’UE. Le timing est opportun : en 2020, la Commission européenne a annoncé la révision de son règlement sur le transport d’animaux. Le nouveau texte est attendu pour 2023. C’est donc maintenant que les États membres peuvent réclamer des mesures ambitieuses.
Même si elle ne règlera pas tous les problèmes de souffrance animale, l’adoption de ce texte à l’unanimité des parlementaires est un bon signal, qui montre l’intérêt grandissant du politique pour cette cause. D’autant plus que l’un des pires sévices que nous infligeons aux animaux est certainement le transport, a fortiori sur de longues distances. Chaque année, 1,6 milliard d’animaux sont transportés dans l’UE dans des conditions souvent effroyables. Certains passent près de 20h dans un camion à destination de l’abattoir.
Le texte adopté ⬇️